BDSM : soumise et Maître.
S'il y a soumise, il y a Maître
C'est vrai. Il y a même souvent, lorsqu'on n'ose pas se reconnaître comme telle, Maître rêvé, Maître fantasmé.
Et puis parfois, il y a un vrai Maître enfin trouvé.
Mais si l'on renverse la formule, s'il y a Maître, c'est qu'il y a soumise.
Ceux qui, étrangers à ces choses, se diraient « Ils ont de la chance, ces types-là, ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent et comme ils veulent à ces nanas-là, qui ne demandent que ça » auraient tout faux.
C'est la soumise qui élit son Maître et elle ne le fait pas n'importe comment.
Elle le fait, puisqu'il s'agit d'un don total, d'un abandon de soi, d'un échange de pouvoir, dans la plus parfaite des confiances.
C'est qu'elle a longtemps cherché
Et la confiance, il ne suffit pas de s'en montrer digne une fois au début.
Il faut la garder ensuite tout au long du parcours.
Car c'est bien de parcours qu'il s'agit là.
Le BDSM est un long chemin à deux qui fonctionne par étapes.
Et à chaque étape, c'est la confiance de sa soumise que le Maître devra mériter
Image: Chris Achilleos