21 janvier 2005
La prisonnière.
Mes yeux sont fermés sur l'intense :
Je t'appartiens.
Mon corps est voué au silence :
Je t'appartiens.
Mais l'acier qui brille à mon cou
Vaut plus que l'or
Et celui-là qui mes mains noue
Est un trésor.
Je suis la prisonnière
D'un érotisme volontaire,
D'un désir renouvelé,
D'un plaisir partagé,
Heureux,
A deux.
Qu'on ne s'y trompe pourtant pas :
Derrière tout ce qui se voit,
Derrière tout ce que l'on croit,
Il n'est pas plus libre que moi.
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