Cocon de cordes.
Mon pseudo, c’est « Cordes », « Cordes à lier » en fait.
On peut faire des tas de jeux de mots avec : « Cordes alliées », « Cordes alliées nées ».
On peut en passant là, songer aussi à une « folle à lier » bonne pour un asile d’ « aliénés ».
Je suis trop attachée à la liberté de penser pour empêcher qui que ce soit de penser quoi que ce soit.
A la fin nous aurons seulement un jugement de valeur qui pourra être très ouvert ou au contraire définitivement fermé, verrouillé.
Ce serait dommage.
Cette image de cordes ( on appelle cela un bondage ) par exemple ne représente ni une prison, ni une servitude.
Je ne connais pas son auteur mais je sais que sur le site BDSM où je l’avais trouvée il y quelques temps déjà, elle s’appelait « cocon ».
Cocon, ce n’est pas synonyme de torture ou de femme battue.
Il y a au contraire dans ce mot une notion de bien-être, de confort.
Et symboliquement, cocon évoque chrysalide.
Le bondage, qui vient d’une pratique japonaise, le « shibari », autrefois peine judiciaire mais aujourd’hui art et performance esthétique au pays du Soleil Levant est donc repris chez nous par l’anglais « Bondage » qui signifie à la fois littéralement « esclavage » mais aussi cette curieuse « pratique » physique et cérébrale, infiniment sensuelle, des liens et des cordes.
Dans mon cocon de cordes, je me sens toujours très bien, aussi bien que dans un hammam…
Et puisque deux mains le tissent autour de moi, je suis aussi la chrysalide en gestation qui naît chaque jour sous les yeux de celui qui l’aime.
Nous sommes des gens étranges assurément. Sourire.
PS: Merci à "omale" (voir lien d'amis "Les Garçons") dans la colonne de droite de m'avoir donné l'envie de donner une seconde chance à ce blog, que j'avais abandonné.